Meetup: des blogueurs à l’école des outils de vérification des fausses informations en ligne

« Désinformation en ligne : où et comment les détecter, et les outils de vérification ».
C’est le thème du meetup organisé par Frank William BATCHOU, boursier du projet
#AFFCameroon. Il s’est déroulé le 2 octobre 2020 au siège de Adisi-Cameroun à
Douala avec des journalistes-blogueurs de la ville. Il était important d’organiser cette
rencontre avec ses créateurs de contenus car, ils jouent un rôle important dans la
diffusion de l’information en ligne. Raison pour laquelle, ils sont appelés à vérifier autant
que faire ce peu les informations qu’ils reçoivent avant toute publication.

Notre meetup avait des objectifs précis : aider les journalistes-blogueurs à détecter les
fausses nouvelles, les points où ils sont fréquents (avec des exemples à l’appui), la
méthodologie de rédaction d’un article de vérification de faits, et surtout les outils qui
permettent de vérifier les informations. Parmi ces derniers, on a étudié « Google Reverse
Image Search », « TinEye », « YouTube Data Viewer » et « Invid ». Un point focal qui a retenu
davantage l’attention des participants car, ils souhaitent avoir d’amples informations sur la
question afin de pratiquer régulièrement dans l’exercice de leur activité quotidienne. L’aspect
juridique n’a pas été omis car, les auteurs d’intox / d’infox sont passibles de sanctions en
fonction des lois du pays de résidence. Aux journalistes-blogueurs de prendre des mesures
appropriées pour ne pas tomber dans le piège de la désinformation. « C’était une belle séance
d’apprentissage. Même si je me retenais de partager toutes les informations que je recevais,
avec les outils, j’ai de quoi vérifier une information aujourd’hui et certifier qu’elle est vraie ou
fausse et mieux informer mes lecteurs et ma communauté », se réjouit Etienne Talla.

Pendant cette phase de discussion et partage d’expérience, les participants se sont
indignés, en prenant des exemples de fausses nouvelles sur les recrutements dans les
sociétés publiées par des arnaqueurs, sur la réaction toujours tardive des entreprises et
de la justice pour dénoncer ou poursuivre ses auteurs. Pour eux, « les entreprises ne
doivent pas toujours attendre que le fact-chekeurs viennent des jours ou des semaines
après pour vérifier et alerter les internautes alors qu’ils peuvent prendre des dispositions
pour contre les arnaqueurs ». En attendant, il nous revient de faire notre travail, celui de
continuer à vérifier les infos et ne donner que la bonne aux lecteurs et populations.

Pour clôturer la séance, chacun s’est engagé à poursuivre ce travail dans sa
communauté. Cette rencontre qui a débuté à 10H20 s’est achevée en toute convivialité
à 12H45.

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