« Je dispense un cours d’initiation au fact-checking aux étudiants journalisme et en communication »

Assongmo Necdem, Boursier #AFFCameroon 2e Cohorte 

« Il y a quelques années j’ai naïvement partagé un fake-news via mon compte Facebook. Moi, le journaliste, je n’en suis pas si fier. Si à l’époque je ne mesurais pas la gravité de non acte, j’ai depuis saisi combien la propagation des fausses nouvelles peut être dangereuse pour toute société même celle qui n’est pas démocratique.

Je suis passé par la formation #AFFCameroon. De la deuxième cohorte à laquelle j’ai appartenu, je garde un souvenir mémorable et plein d’enseignements. Cette expérience a été la fondation de tout ce que je sais aujourd’hui sur le désordre informationnel en ligne, la lutte contre les discours de haine et le fact-checking.

Grâce à la bourse AFF Cameroon, j’ai également pu rassembler plusieurs groupes de sport pour une séance de discussion et de sensibilisation sur les fake news. Plus tard, j’ai remarqué l’impact de cette activité dans le groupe Whatsapp de mon « Club de 2-0 ». Les participants partageaient des contenus toxiques moins qu’auparavant.

Au terme de ma bourse, j’ai continué à approfondir mes savoirs théoriques et pratiques. Depuis mars 2021, je dispense un cours d’initiation au fact-checking aux étudiants en journalisme et en communication des organisations dans un institut privé de Yaoundé.

Mon premier défi est d’initier les apprenants à une attitude critique afin qu’ils évitent de relayer des fake-news et des discours de haine. Ce n’est pas la technologie qui propage la désinformation mais les êtres humains. Ils le font par ignorance très souvent. J’ai une conviction : en arrêtant le partage spontané et passif, on coupe la chaîne de propagation du mal. Ainsi commence le fact-checking! »

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